LA LIBÉRATION DE LA FRANCE

20 août 1944 - 7 mai 1945

Le 20 août 1944 les Spits Français posent leurs roues sur le terrain de RAMATUELLE, terrain tracé à coups de Bull Dozer au beau milieu des vignes. La journée se passe dans l'allégresse générale. Les pilotes sont invités de tous côtés, le vin coule à flot.

Il fait bon se retrouver chez soi.

La campagne d'Italie est terminée, la campagne de France commence.

 

RAMATUELLE - FRÉJUS:

 

La guerre n'est pas finie: même si les allemands décrochent, il n'est pas question de ralentir le rythme des sorties.

Le Lieutenant LABADIE est touché par la Flak en survolant MARSEILLE qu'on lui avait annoncé libérée 48 heures trop tôt ! C'est le vol en rase-motte au dessus de la Canebière qui l'a exposé aux tirs allemends, mais c'est aussi lui qui l'a sauvé car la Flak n'est pas efficace à très basse altitude.

Les missions donnent de plus en plus de résultats. La vallée du Rhône est encombrée de véhicules boches essayant de s'échapper vers le Nord et le défilé de DOUZÈRE devient le tombeau d'une division ennemie entière. Le nettoyage de la vallée sera vite réalisé puisque le 5 septembre 1944 nos avions se posent sur le terrain de MONTÉLIMAR. L'échelon roulant peut admirer le travail réalisé par nos chasseurs bombardiers. Un millier de véhicules de toutes sortes sont éparpillés sur une vingtaine de Kms au Sud de MONTÉLIMAR.

Le 8 septembre, nouveau départ pour le terrain de SAINT LAURENT DE MURE.

 

SAINT LAURENT DE MURE:

 

Les pilotes n'ont pas eu jusqu'à présent à lutter contre les conditions atmosphérique. Le climat de l'Italie, de la Corse et du Sud de la France était clément. Mais voilà que tout change, le ciel se couvre fréquemment, la brume de la région Lyonnaise et la pluie clouent parfois au sol les Spits impatients. Malgré cela les missions continuent,les pilotes s'obligeant à se réhabituer au climat automnal Français, mais aussi à la Flak de BELFORT et du RHIN aussi dense qu'ils l'avaient connue en Italie. Des pilotes surpris par le mauvais temps se posent à LONS LE SAUNIER, à AMBÈRIEUX, mais sans casse.

 

Le front semble se stabiliser dans la région de BELFORT. La Ière Armée Française est essoufflée, son matériel n'a pas résisté à l'avance victorieuse qui l'a amenée de SAINT-TROPEZ à BELFORT. Aussi faut-il du temps pour réparer et se réapprovisionner en munitions.

Le 22 septembre 1944 le 2/33 fait mouvement sur DIJON - LONGVIC.

 

DIJON:

 

Le fidèle IIIth TAC/R  Squadron est là; il lui a été adjoint le 162th équipé lui aussi de P51 Mustang. Les Officiers du Groupe sont logés très confortablement à l'Hôtel Morot, le Groupe et ses serviteurs sont logés à la caserne Krien.

Le temps est devenu mauvais. Le plafond est bas mais la Ière mission du matin décolle presque toujours. Ce qui remplit d'admiration le Flighter Control. Il y a toujours un "Cameo" en l'air (Cameo est l'indicatif du Groupe).

 

Les  Officiers "rampants" du 2/33 ne perdent pas de temps et le Sous-lieutenant Vinant ayant quelques appointances dans le secteur de BEAUNE fait inviter dans cette ville tous les pilotes. La ripaille est de taille. Trois moutons et quelques 11 0 bouteilles de toutes sortes, mais de qualité supérieure, sont liquidés par une trentaine de gosiers assoiffés.

Le résultat ne se fait pas attendre. Le Lieutenant Labadie est foudroyé net, le Capitaine Battle ne se souvient plus de rien et le Médecin Capitaine Calvet rappelle la Belle au Bois Dormant !

 

Après les joies, les larmes. La première victime de la guerre du 2/33 est le Lieutenant Bourdier. Parti par un temps maussade avec le Lieutenant Guibaud, leur Cher Bourdier ne rentre pas. Ils savent par le message radio qu'il a lancé, que, touché par la Flak, 'il a du se poser en territoire ennemi. Tous l'espèrent prisonnier.

 

Les missions se heurtent presque toujours à une défense de Flak de plus en plus violente, et le mauvais temps ajoute encore à leurs difficultés. Enfin deux bons mois s'écoulent et l'on parle de déménagement à LUXEUIL.

 

Le 2/33 TAC/R a effectué depuis qu'il est en France, soit du 20 août au 13 novembre 1944, 365 sorties en 585heures et 30 minutes. Les recherches photographiques pendant cette période ont fait l'objet de 30 sorties, soit 700 clichés couvrant 305 Km², permettant de découvrir:

10 batteries de campagne, 21 batteries de D.C.A. lourde, 74 batteries de D.C.A. moyenne, 33 points d'appuis, 38 positions d'infanterie et d'armes automatiques, 5 convois automobiles, 50 renseignements particuliers (Ponts, dépôts de munitions, etc...)

La photographie TAC/R est très recherchée par l'Armée et le P.R.V. Parmi les résultats les plus intéressants il faut signaler une série de photos par points et bandes de la 3 ème ligne de défense allemande de ROUGEMENT-DANNEMARIE-DEPPOIS qui a permis de renseigner à point sur le degré d'occupation le Commandement Français lors de la poussée de la 1ère D.B sur le Rhin. De même une mission oblique sur les lignes allemandes au Nord de SAINT DIÉ au profit de la 7ème Armée a valu au 2/33 TAC/R une lettre de félicitations de son Général Commandant tant les renseignements fournis ont été précieux.

 

Le Groupe apprend le départ du Colonel Deering qui commandait le IIIth TAC/R Squadron pour l'État-Major de CASERTA en Italie. Mais à voir sa mine, on sent bien que c'est la France qui avait sa préférence et que le ciel italien, malgré sa clémence, ne lui dit rien qui vaille. Son départ est fêté et bientôt DIJON est laissé dans ses brumes.

Le terrain de LUXEUIL LES BAINS reçoit le 2/33 le 17 novembre 1944.

 

LUXEUIL LES BAINS:

 

Le cantonnement est installé dans le village de BEAUDONCOURT et les Officiers logent dans une villa ou chez l'habitant.

 

Le mauvais temps qui n'a pas quitté les pilotes s'acharne sur eux. En 15 jours , sept Spits sont cassés par suite de mauvaises conditions atmosphériques.

 

C'est à ce moment là qu'ils apprennent que le Lieutenant Bourdier s'est posé près d'ETUEFFONT LE HAUT qui vient d'être récemment libérée par l'offensive qui les a menés à MULHOUSE. Ils retrouvent son avion, son casque et ses écouteurs. Le Lieutenant Bourdier a été fait prisonnier sans maltraitement.

 

Le 30 novembre 1944 les Officiers s'installent à l'Hôtel du Lion Vert où le couvert et le lit leur sont assurés non sans mal. Un Capitaine F.F.I. voulant les déloger et parlant d'amener, pour ce faire, son bataillon, se fait violemment prendre à partie par le Commandant Martre qui lui parle des canons et des mitrailleuses de ses Spitfire. Devant de tels arguments, le Lion Vert reste définitivement acquis au 2/33.

 

Le 25 novembre, le Commandant Martre, descendu par la Flak, réussit à se poser entre les lignes. Il rejoint les lignes amies et les pilotes le retrouvent le soir même à la popote.

Toujours ce sacré mauvais temps. Ce qui n'empêche pas les Lieutenants Callac et Delegue de se trouver nez à nez avec 6 Messer 109 au Nord de MULHOUSE le 16 décembre 1944. Pas d'engagement.

 

La Ière Armée Française sous les ordres du Général de Lattre de Tassigny vient de libérer MULHOUSE et le Général Leclerc vient de libérer STRASBOURG. Une partie de l'Alsace est encore aux mains de l'ennemi.

 

Le Lieutenant Bourdier donne de ses nouvelles au Groupe; il est prisonnier en Silésie et n'est pas trop mécontent du sort qu'on lui a réservé. Le jour même de cette nouvelle, le 24 décembre 1944, le Lieutenant Wilmot Roussel ne rentre pas de mission. Seconde victime de la guerre pour le 2/33, tout le Groupe espère que la chance du Lieutenant Bourdier l'accompagnera.

 

Noël est fêté dignement mais l'absence du Lieutenant Wilmot Roussel retient la gaîté.

 

Le 27 décembre 1944, le Capitaine Battle rencontre quelques FW190 mais ne les laisse pas approcher.

Pour fêter la fin de l'année et pour mettre en bonne disposition la nouvelle qui doit apporter à tous la paix, un bal est organisé, bal qui aura un grand succès.

Le 1er janvier 1945 des missions s'envolent chez le Boche pour lui souhaiter le Nouvel An.

 

La contre-offensive du Maréchal Von Runsted montre au Groupe que le Boche n'est pas encore définitivement battu, même si tous savent qu'il ne peut aller loin.

 

Le Général de Gaulle, récompensant les efforts du 2/33, accorde au Groupe Savoie sa deuxième citation, la première ayant été décernée au Groupe 2/33 pendant la campagne de 39/40. Le 2/33 a été la première unité de l'Air à débarquer sur la terre de France.

 

Le 1er janvier 1945, la Ière escadrille du GR 33 qui travaillait en reconnaissance stratégique sur Lockheed Lightning, forme un Groupe autonome et prend le nom de Groupe 1/33 Belfort.

Les pilotes du 2/33 annoncent: "Nous, deuxième Escadrille, gardons les traditions et le nom du GR 2/33 Savoie".

 

L'ÈRE DES MUSTANG:

 

L'année 1945 s'ouvre sous d'heureux auspices, d'autant plus que le P.X. (cigarettes américaines, chocolat, crème à raser, etc...) arrive enfin et avec lui le premier P51 destiné au 2/33 !

 

Depuis l'Italie, les yeux des pilotes s'ouvraient avec envie devant les évolutions de cet avion. Il leur avait été promis. Ils avaient attendu à Paques ce matériel, la Trinité était arrivée et ils n'avaient toujours que leur fidèles Spits, chasseurs inégalés mais peu adaptés aux missions de reconnaissance. De désespoir en désespoir, leur amour s'était reporté sur le Spit. Quand, tout à coup, un jeune pilote américain se pose sur leur terrain et demande le GR 2/33. Il est tout surpris de se voir rapidement entouré par des pilotes enthousiastes sitôt qu'il leur apprend que ce P51 est pour eux.

 

Et bientôt deux nouveaux P51 arrivent et d'autres suivent. Les lâchers s'organisent rapidement jusqu'à l'apparition de la neige. Le bon mètre de neige qui recouvre la piste interdit tout vol. Le temps se rétablit vers le 10 janvier et neuf pilotes sont désignés pour aller en Angleterre chercher 9 Mustangs, sous le commandement du Capitaine Latapy:

 

Les Capitaines de Laborderie, Guibaud, Latapy, les Lieutenants Labadie, Rey, Chautemps, Callac, Lengelle, Villetorte.

Le Capitaine Jenny Clark les accompagne avec les mécaniciens Adjudant Copitet et Sergent Chef Pruvost.

 

Départ le mercredi 14 janvier. A l'arrivée à LONDRES le détachement est bien accueilli. La visite de LONDRES occupe les pilotes pendant les inévitables formalités, puis ils se retrouvent sur le terrain de STANSTËAD pour le départ le 19 janvier 1945. Le Capitaine de Laborderie et le Lieutenant Rey sont obligés d'attendre pour des problèmes mécaniques.

Les sept P51, après avoir passé la côte Française, se heurtent à une brume épaisse qui descend jusqu'au sol. Les P51 sont contraints de rebrousser chemin, car leur instrumentation n'est pas en fonction et ne permet pas de voler sans visibilité. De plus la radio ne fonctionne pas, interdisant toute communication entre eux. Cinq P51 se posent à STANSTEAD. Un autre, celui du Lieutenant Labadie, se pose sur le terrain de NORTHOLT. Du Lieutenant Callac pas de nouvelles.

Nouveau départ le lendemain. Les avions se posent soit à LUXEUIL, soit à ORLY, mais le Lieutenant Callac a disparu définitivement. Dans la liste des accidents sur P51, il figure comme première victime avec un avion sans immatriculation, car ces P51 était encore aux couleurs américaines.

Cette nouvelle disparition crée un grand vide dans le Groupe des pilotes.

 

Mais l a guerre continue et, depuis le 19 février, les P51 s'envolent tous les jours vers la terre ennemie. La Flak est de plus en plus forte et, pour comble de malheur, les avions mal reconnus par le sol se font canarder aussi par la D.C.A. Française. Même la chasse Française les prend à partie et le Lieutenant Chautemps rentre avec deux obus Français de 20 m/m dans un plan, un aileron en moins et deux balles de 7,7 dans le moteur.

Le 2/33 est obligé de rappeler à l'ordre "biffins" et pilotes de chasse ! Un soir les pilotes du 2/33 vont placarder une photo d'un de leurs P51 sur la porte du mess des pilotes de chasse avec l'inscription : "ceci est un avion de reconnaissance Français !"

 

Les photos réalisées par le Groupe comblent d'aise tout le monde. L'État Major de la Ière Armée et le Ier C.A.F. en sont particulièrement friands. Qu'elles soient obliques ou verticales, elles sont magnifiques.

A une échelle moyenne du 1/5000 pour les verticales tout se révèle au Stéréo; les chasseurs bombardiers viennent voir leurs résultats sur les voies ferrées et les gares, les artilleurs veulent connaître où sont les batteries qui leur tirent dessus et qu'ils ne peuvent déceler sur les photos au 1/10.000 de la reconnaissance stratégique. Enfin tout le monde est content de leur travail.

Le trafic routier est nul et la circulation ferroviaire est interdite de jour. La nuit les malheureux trains se traînent de coupures en coupures. La fin paraît proche quand le 20 mars 1945 le Lieutenant Labadie disparaît en Forêt Noire touché par la Flak. Son Weaver, le Lieutenant Rey n'a rien vu, si ce n'est le P51 explosant au sol. Des photos sont faites sur le secteur mais ne donne rien. La consternation règne au Groupe. Son décès est annoncé à sa veuve précipitamment rapatriée d'Algérie.

Mais la guerre n'est pas finie et l'heure n'est pas aux attendrissements. Le Groupe fait mouvement sur COLMAR le 24 mars 1945.

 

COLMAR:

 

L'installation se passe non sans difficultés. Une batterie lourde tire sur COLMAR le 29 mars dans la nuit. Dégâts aux casernes. Le 2/33 envoie le plus d'avions possible à LUXEUIL pour les soustraire aux obus. Le canon a fait une victime en la personne du Lieutenant Boilot du G.C. 1/7, as de la patrouille d'Etampes. Les avions essayent de repérer la batterie qui les arrose. Les missions sont doublées. Les mécaniciens font un travail magnifique réparant chaque jour les dégâts grâce à des efforts non comptés. Une lettre de félicitation est adressée au 2/33.

Le 13 avril, nouveau bombardement. Pas de pertes.

 

Du 16 avril au 7 mai 1945 le 2/33 continue son travail au profit des Corps d'Armée. Le Groupe prend part à ce titre aux opérations qui mènent la Ière Armée Française jusqu'en Autriche. Ces missions délicates exigeant le survol prolongé à très basse altitude ont été accomplies dans des circonstances atmosphériques souvent défavorables et ont été utilisées le plus souvent pour déterminer avec précision les pointes d'avance amies et l'activité ennemie immédiatement en avant de ces pointes. Ce faisant elles contribuèrent à délimiter avec exactitude les poches ennemies et à assurer leur encerclement et leur réduction, en particulier au cours de la période du 21 avril au 27 avril. Elles valent au Groupe un message de félicitations du Général Commandant le Ier Corps d'Armée ainsi que les félicitations de la Section d'Appui Aérien.

 

Pendant cette période le Groupe effectue également de nombreuses missions de reconnaissance éloignée sur les axes de communications ennemies, missions exigeant des protections de la Chasse du fait de la densité des terrains ennemis occupés dans la zone de travail. Ces missions s'avèrent très fructueuses surtout au moment ou l'ennemi, surpris par la rapidité de l'avance Française, n'hésite pas à faire circuler ses trains de jour.

 

Les missions continuent de décoller et de survoler l'Allemagne. Le 17 avril les Lieutenants Sainflou et Delegue sont accrochés par 12 Messerschmidts. Le Lieutenant Sainflou reste seul après un piqué plein moteur. Il revient au terrain mais le Groupe n'a plus de nouvelles du Lieutenant Delegue.

 

Ce vide causé dans le Groupe affecte beaucoup les pilotes car ils sentent que la fin de la guerre est proche.

Le 23 avril, ils retrouvent le Lieutenant Labadie qui a échappé à l'exode des prisonniers vers MUNICH en se camouflant en prisonnier de 1940 dans une infirmerie du stade VC de LUDWIGSBOURG. Il explique à ses camarades que, touché par la Flak, il a réussi à sauter en parachute et a été fait prisonnier en touchant le sol.

 

L'effort maximum est demandé aux Caméo.

Ceux-ci se distinguent en repérant la division allemande cernée dans la Forêt Noire qui essaye de s'échapper vers l'Est et risque de reprendre au passage le P.C. du Général Bethouard, le poste radio de contrôle de RONTWEIL et d'embouteiller les arrières du 1er C.A. Les Caméos limitent le secteur dangereux et permettent ainsi aux chasseurs bombardiers d'enrayer cette tentative par un pilonage des chevaux,véhicules et soldats allemands.

Le Général Bethouard, au vu de ce résultat, leur envoie une lettre de félicitations.

 

L'effort maximum est poursuivi tous les jours. Le 3 mai, c'est le Lieutenant Bourdier qui revient au Groupe. Aussi fêtent-ils comme il se doit ce retour.

Le 4mai 1945 l'annonce prématurée de l'Armistice les fait bondir d'enthousiasme. Ils sont tout penauds le lendemain d'apprendre qu'il n'en est rien. Mais le 7 mai les missions sont arrêtées, et le 8 mai l'Armistice est annoncée officiellement.

 

Du 16 avril au 7 mai 1945, le Groupe a effectué 189 sorties en 324 heures de vols de guerre.

Tous ces résultas ont fait décerner au Groupe sa troisième citation.

 

Une prise d'Armes et un défilé aérien clôturent cette belle campagne. La Savoie reconnaissante envers ses filleuls les invite et les reçoit de magnifique façon.

 

Maintenant leurs ailes sont toujours dans le ciel, mais leurs mitrailleuses se sont tues. Les photos qu'on leur demande ne servent qu'à illustrer l'effort accompli par le Génie de la Ière Armée pour passer le Rhin et qu'à leur conserver la main.

Car à la question posée au général Battle en 2005: "mais comment faisiez-vous pour faire des photos aussi précises sans visée ?" La réponse a été simple: "c'était un savoir faire. C'était notre métier". Il fallait piloter avec une grnade précision pendant que le Weaver veillait à toute approche ennemie.

 

Les "pine apple" qu'ils passent ne servent plus de cibles aux chasseurs bombardiers mais émanent d'un jeune Leader à l'entraînement. Le Groupe 2/33 "Savoie", magnifique instrument de combat forgé par ses campagnes, s'est arrêté de combattre, mais reste prêt.

 

L'après 1945...

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